04 août 2006

Politique des plages ?

C’est l’info de l’été, le débat politique se fera au travers des cadeaux publicitaires

L’UMP a lancé pour sa tournée des plages "le kit" comprenant entre autres un discours de Sarkozy, des bonbons rouges et bleus, des repose-tête pour la plage, des carnets de jeux et même des préservatifs « pour les jeunes adultes » et des .. tongs dont la semelle permet d’imprimer le logo du parti politique sur le sable des plages.



Au delà du côté bob « Pernod Ricard » et « club Mickey » chers aux années 60, il faut surtout noter qu’il existe encore des gens susceptibles de croire qu’on peut changer le vote de quelqu’un en lui donnant des colifichets.

La caravane d’été du Mouvement des jeunes socialistes démarre ce week-end de Marseille, embarquant François Hollande dans sa première étape. Le PS ne distribuera (dans un premier temps ?) que son programme "allégé" pour la présidentielle.

Il faudra malheureusement attendre l’année prochaine pour savoir quel parti plagiste aura le plus impressionné les électeurs.

En attendant, vous pouvez toujours aller lire comment fonctionne le financement des partis politiques français qui leur permet de vous offrir de si beaux cadeaux !!!



03 août 2006

Immigration "choisie" : La voie du Québec


Depuis quelques temps, j'ai le plaisir de poster des articles sur CENT PAPIERS qui est un journal citoyen (comme AGORAVOX).

C’est autant déroutant qu’agréable de pouvoir écrire dans sa langue maternelle et d’être lu par des habitants d’Amérique du Nord.

En effet, langue commune ne signifie en aucun cas centres d’intérêts, mode de vie ou préoccupations communs.

Il faut dire que pour beaucoup de français de la métropole qui n’y ont jamais mis les pieds, le Québec est une sorte de fantasme aux contours mal défini. Beaucoup de familles françaises imaginent un ancêtre parti faire fortune ou du moins ayant quitté la misère qui sévissait alors dans le pays.

Les vrais ambassadeurs du Québec que furent Félix LECLERC, Gilles VIGNEAUT, Diane DUFRESNE, Robert CHARLEBOIS ont avec le temps laissé la place à Diane TELL, Céline DION, Roch VOISINE, Isabelle BOULAY, Natasha Saint-Pierre.

Pour être honnête, nous sommes loin en France des Jacques BREL, Georges BRASSENS ou Jean FERRAT ou Léo FERRE en ce moment. Alors, match nul.

Il est loin également le temps où Charles De GAULLE provoquait un incident diplomatique en scandant : « Vive le Québec libre »

Le temps a passé et on parle de moins en moins d’indépendance mais plutôt de préservation de l’identité francophone.

J’ai fait quelques modestes recherches sur le Net à ce sujet pour approfondir mes connaissances.

Qu’ai je trouvé ?

Dans un article dans le journal « Le Devoir » : « L’intégration des minorités ethniques à la société québécoise » Joseph H. Cjung écrit :

« Dans son article publié le 22 juillet dernier dans la section Opinions du Devoir, M. Kamal El Batal écrit que la politique d’intégration des minorités ethniques au Québec est un échec total. Par exemple, les minorités ethniques ne représentent que 2,6 % des salariés du secteur public et parapublic, alors qu’elles forment 20 % de la population totale du Québec ...

L’auteur soulève ici une des problématiques fondamentales de la politique d’immigration et d’intégration des minorités ethniques. Cependant, je ne suis pas sûr que son analyse soit suffisante, car l’intégration des minorités nécessite des efforts soutenus de la part non seulement de la société d’accueil mais aussi des minorités ethniques elles-mêmes. Alors, que doivent faire les membres des minorités pour s’intégrer ?

D’abord, il faut à tout prix qu’ils apprennent le français, car la langue de la vie publique est le français. Malheureusement, un grand nombre d’entre eux ne maîtrisent pas suffisamment la langue officielle pour participer à la vie publique ... »

Serge-André Guay Président éditeur, Fondation littéraire Fleur de Lys pour sa part écrit :

« La cause du français à Montréal est une bataille perdue depuis déjà plusieurs années en raison du multiculturalisme. Introduit dans la politique canadienne au cours des années 70, le concept du multiculturalisme s’avère aujourd’hui être le principal frein à l’intégration des immigrants au peuple québécois ...

Il n’y a qu’un seul moyen de s’intégrer à un peuple. Il faut vivre dans la langue de ce peuple. Or, 40 % des immigrants à Montréal optent pour l’anglais au lieu du français. Qui renversera la vapeur ? Personne. Pas même le Parti québécois, lui aussi tombé dans le piège du multiculturalisme ».

Bref le sujet fait rage et le problème de l’immigration et de l’identité n’est pas un fait franco français comme nous avons trop souvent l’habitude de le penser.

Si Nicolas SARKOZY souhaite passer d’une immigration « subie » à une immigration « choisie », nous, français connaissons très mal les critères donnant droit à l’immigration au Québec.

Un site Web particulièrement bien fait et complet indique aux francophones tout ce que qu’on doit savoir avant de venir tenter sa chance dans cette belle région du Canada

Le site propose même une évaluation préliminaire :

« L’Évaluation préliminaire d’immigration vous permet d’obtenir directement en ligne une évaluation sommaire gratuite de vos chances d’être sélectionné par le Québec. Elle ne conduit cependant pas à une décision formelle au sens de la Loi sur l’immigration au Québec, mais vous permet d’obtenir du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC) un avis - positif ou négatif - sur votre candidature »

J’avoue avoir tenté l’expérience du questionnaire sans mentir d’une façon ou d’une autre. J’ai été un moment rassuré par les questions sur la maîtrise de la langue mais plus inquiet sur les professions qui m’étaient soumises et dans lesquelles je n’ai pas trouvé la mienne. J’ai ensuite attendu le verdict en validant l’ensemble du questionnaire :

Votre résultat

« À la lumière des renseignements que vous avez transmis, vous ne semblez pas répondre aux critères de sélection du Québec. Il vous est déconseillé de soumettre une Demande de certificat de sélection.

Nous vous remercions de votre intérêt pour le Québec »

Surpris, déçu ?

Non, j’ai tout simplement appris qu’être un "cousin" français ne donne aucun privilège. Par contre, je viens d’apprendre en ligne ce qui attend probablement les candidats à l’émigration « choisie » promise par certains candidats à la présidentielle française dans les prochaines années.



02 août 2006

Carlos GHOSN : Apprenti sorcier ou futur maître du monde automobile ?


La rumeur a démarrée il y a quelques mois mais n’avait pas fait les manchettes des journaux économiques ou sportifs : RENAULT F1 deviendrait NISSAN ou INFINITI F1 à partir de 2008.

Aussi étonnant que cela puisse y paraître, cette idée fait son chemin dans la tête de Carlos GHOSN. Pour les observateurs avertis, il est évident que le PDG de RENAULT NISSAN cherche à positionner la marque japonaise le plus haut possible tout en positionnant la marque française sur le segment des véhicules grand publics.

Quel avenir pour RENAULT ?

Visiblement la LOGAN roumaine pourrait devenir notamment au travers du rachat programmé du constructeur russe AVTOVAZ qui fabrique les LADA le leader européen des voitures d’entrée de gamme. S’il est vrai que RENAULT n’a jamais brillé dans le haut de gamme automobile, il semble un que son PDG qui a déjà délocalisé une grande partie de la production s’apprête à « déclasser » la marque en lui donnant un statut « populaire »

C'est pourtant bien le RENAULT de Louis Schweitzer qui fort de ses résultats s'est implanté en Europe de l'Est, en Amérique latine mais aussi en Asie.

C'est aussi ce RENAULT là qui s'alliait avec le Japonais Nissan alors au bord du gouffre et qui a acquis le Roumain Dacia, chargé de débuter la fabrication de la fameuse Logan.

Enfin, il ne faudrait pas oublier que Louis Schweitzer transmettait à son successeur, lors de son départ, un groupe en bonne santé financière.

Que se passera-t-il alors si l’opération GM réussit ?

Il y a fort à parier que NISSAN deviendra avec INFINITI sa griffe de luxe le fleuron du nouveau groupe. Qu’adviendra-t-il par contre d’OPEL, de SAAB, de SAMSUNG, de CHEVROLET/DAEWO et de ... RENAULT ?

Il est évident que l’objectif est de faire de nouvelles économies d’échelle en diminuant le nombre de plates formes, de moteurs et surtout de sous-traitants et fournisseurs. On ose pas penser au nombre de salariés qui feraient les frais d’une restructuration de cette ampleur !!!

Quel est la place réelle de NISSAN aux Etats Unis ?

NISSAN a été longtemps considérée (avant l’arrivée de son actuel PDG) comme la marque la plus fiable et la mieux finie de la production nippone. Depuis, si la rentabilité est au rendez-vous, la qualité de fabrication est en baisse et la faible originalité des modèles a relégué NISSAN très loin de HONDA (et sa marque de luxe ACURA) ainsi que de TOYOTA (et sa marque de luxe LEXUS)

En 2006, même si NISSAN limite la baisse de ses ventes à -1 ,7 % (à comparer avec les - 7% de GM et FORD) on est loin de connaître les flamboyants résultats des années précédentes.

Quel est l’impact commercial de NISSAN en France ?

Les chiffres sont incontestablement très moyens et la gamme MICRA épaulée par le MURANO n’arrive pas à cacher une offre constituée de modèles vieillissants.

Sur 6 mois de l’année 2006, il s’est vendu 17 049 véhicules ( - 23,4 % par rapport à l’exercice précédent) soit un peu mieux que SUZUKI (13 010 mais + 31,3 %) mais très loin de TOYOTA le rival de toujours (49 242)

Et en Europe ?

Nissan marque le pas sur le Vieux Continent. Au premier trimestre, les immatriculations ont lourdement chuté : - 14,4% (79 431 unités) sur un marché en hausse de 3,4%. L'époque où Nissan caracolait devant Toyota est bien révolue. Le deuxième constructeur mondial vend aujourd'hui presque trois fois plus de voitures que le groupe contrôlé par Renault, alors que ce ratio n'était que d'une Nissan pour deux Toyota en 2005.

Alors, dans le difficile et compliqué jeu de « mecano » que souhaite construire Carlos GHOSN qui va être (en partie) sacrifié ?

Alors quel est l’avenir de RENAULT F1 ?

Selon le marketing du groupe, associer une CLIO à une F1 relèverait de plus en plus de la gageure, alors que l'associer à une luxueuse NISSAN représente un challenge plus simple.

Interviewé sur le sujet le PDG de RENAULT NISSAN déclarait

Carlos GHOSN : " Tant que nous continuerons à offrir un bon spectacle, à avoir de bons résultats, et à rester au meilleur niveau de la Formule 1, il n’y a pas de questions à se poser sur notre avenir en Formule 1. "

" Il y a évidemment des incertitudes sur les conditions dans lesquelles la Formule 1 va évoluer à partir de 2008. Il ne s’agit pas d’une préoccupation pour Renault uniquement, mais pour tous les constructeurs essayant de définir quel sera l’environnement de la Formule 1. "

" Mais si j’élimine cette incertitude, que je considère que nous allons résoudre ces questions, et que la Formule 1 continue à avoir un bon retour sur investissement pour les participants, et en particulier pour le vainqueur, alors nous devons y être. "


Le retour en force des FERRARI et le départ annoncé de Fernando ALONSO risquent de précipiter la valse des logos. A moins que les réalités économiques et l’état français toujours actionnaire à 15 % de l’ancienne régie RENAULT ne rappellent à l’ordre un PDG bien opaque sur ses stratégies.


Sources

Le FIGARO
CCFA
Le blog auto
Boursier.com

01 août 2006

Etats généraux de la condition pénitenciaire


Régulièrement épinglée par les associations mais aussi par l’Union Européenne pour l’état de ses prisons, la France vient de lancer une initiative assez originale pour qu’on s’y intéresse.

C’est Alvaro Gil-Robles le commissaire aux droits de l’homme du conseil de l ‘Europe qui pointait du doigt en février dernier la surpopulation (116 détenus pour 100 places avec des pics à 200 dans certaines maisons d’arrêt) et le manque de moyens nécessaires au fonctionnement de la plupart des établissements.

Une dizaine d’organisations dont l’OIP , des députés de tous bords politiques et une mission sénatoriale, sous l'égide de Robert BADINTER , ancien garde des sceaux ont lancé une grande consultation dont vous trouverez ci-dessous un extrait du site Web qui lui est consacré

« Les Etats généraux de la condition pénitentiaire ont été initiés le 7 mars 2006 avec pour ambition de favoriser la mise en œuvre d’une réforme profonde du système carcéral et, plus globalement, d’engager une vaste réflexion au sein de la société française sur le rôle et le fonctionnement de la prison. Placée sous l’égide de l’ancien garde des Sceaux Robert Badinter et réunissant une dizaine d’organisations, cette démarche présente un caractère exceptionnel … »

LE PRINCIPE DE LA CONSULTATION

« Contrairement à un sondage qui s’adresse à un échantillon réduit de personnes, une consultation a pour principe de s’adresser à l’exhaustivité de la population ciblée. La consultation vise, en effet, à offrir à chaque personne concernée le loisir de s’exprimer à ce sujet. Les populations qui seront sollicitées lors de cette consultation se regroupent en six catégories : La population détenue (estimée à 60 000 personnes), Les personnels de l’administration pénitentiaire (23 000), Les intervenants en milieu pénitentiaire (25 000), Les magistrats (8 500), Les avocats (45 000), Les familles de détenus (60 000 personnes, soit un questionnaire par famille)

La fin de la consultation organisée par les Etats généraux de la condition pénitentiaire a été repoussée du 31 juillet au 30 septembre 2006

Le questionnaire

Le site Web


31 juillet 2006

Passeurs et employeurs clandestins même combat ?

La douloureuse affaire de l’île de LAMPEDUSA (Treize candidats à l’immigration clandestine sont morts durant un voyage de Libye vers l’Italie) ainsi que celle de MALTE nous renvoient en pleine figure le problème de ces clandestins qui ne cessent de chercher de nouvelles entrées sur la sol de l’Union européenne

Après les images des camps « improvisés » au Maroc et dans les enclaves espagnoles de MELILLA et CEUTA en passant par les îles CANARIES, un constat s’impose : nous sommes loin d’avoir atteint un pic en la matière et le pire reste à venir.

Nous qui sommes du bon côté avons bien souvent du mal à comprendre pourquoi tous ces gens veulent venir chez nous. C’est oublier un peu vite que les irlandais, italiens, espagnols, portugais et grecs faisaient de même il n’y a pas encore si longtemps. Qu’allaient-ils chercher ?

Une vie meilleure, fuir une dictature, des conditions économiques et sanitaires correctes

Il ne faut pas oublier que pour beaucoup, l’arrivée et l’intégration n’ont pas été faciles relire les Ritals de François CAVANNA )

Qu’en serait-il encore aujourd’hui si l’Union européenne n’avait pas accéléré leur développement ?

Que fait-on concrètement pour les pays les plus pauvres ?

La vitrine Europe exposée au travers des media audio visuels dans la totalité des pays pauvres du monde donne envie à ceux qui ont peu ou rien de venir dans cet eldorado changer leur vie ou celle des leurs.

Si depuis François MITTERRAND, le discours sur l’amélioration des conditions économiques des pays pauvres est sans cesse ressassé, on est bien obligé de constater que rien ne se passe et que des milliers de gens tentent quotidiennement leur « chance » afin d’échapper à la misère ou la guerre qui frappent leurs pays.

Il ne faudrait plus aujourd’hui parler d’aide au développement mais carrément de plans de développement concertés. On ne peut plus accepter de verser aveuglement des sommes d’argent à des gouvernements dont les deux préoccupations sont l’alimentation de leur propre compte en banque et l’achat d’arme pour le protéger.

Mais pour cela il faudrait que le dialogue s’ouvre vraiment au lieu de constater que les Etats Unis construisent une des plus grandes barrières du monde à leur frontière et que certains gouvernants de pays de l’Union européenne s’apprêtent à mettre en place des politiques d’immigration sélectives qui récupéreront les sujets d’élite pour mieux rejeter ceux qui seront les futurs clandestins.

A titre d’exemple, Je vous livre ci-dessous un exemple de coopération entre l’Espagne et l’Angola

« Nouakchott, 28/07 - Un responsable du ministère mauritanien de la Défense a réceptionné mercredi dernier des mains de l`ambassadeur d`Espagne à Nouakchott, un important don destiné à faciliter la lutte contre l`émigration clandestine vers l`Europe, selon la Pana.

Composé de vedettes de surveillance côtière, de véhicules tout- terrain et d`ordinateurs, ce don s`inscrit dans le cadre de l`exécution d`une série de mesures urgentes visant à faire face à la grave situation humanitaire résultant de l`arrivée, dans des conditions extrêmement difficiles, de migrants clandestins débarquant aux îles Canaries.

Le nouveau matériel permettra également à la gendarmerie mauritanienne de renforcer le contrôle des frontières maritimes pour éviter le départ d`embarcations ayant à bord des candidats à l`immigration clandestine en Europe... »

Les démographes et certains économistes ont transformé le problème de l’immigration en cause et objectifs nationaux tout en ne comptabilisant que les populations susceptibles de remplacer des pans entiers de l’économie bien souvent à l’abandon faute de conditions de travail ou de rémunération minimales.

Passeurs et employeurs clandestins même combat

Dans la pratique, ce ne sont pas seulement les sans-papiers, mais tous les immigrés qui constituent un gibier de choix pour les employeurs de certains secteurs d’activité, qui savent bien que les salaires et les conditions de travail proposées leur paraîtront toujours meilleures qu’au pays.

Ces secteurs ont été souvent identifiés : au premier rang le BTP, puis l’hôtellerie restauration, la confection, l’agriculture, le nettoyage, la domesticité et la garde d’enfants, la distribution de prospectus, ...

De récentes affaires en Italie, Espagne ou des travailleurs étaient traités comme des esclaves après avoir été recrutés dans leur propre pays ainsi que les trop nombreuses affaires françaises d’employés de maisons séquestrées et mal nourries prouvent qu’il est indispensable de revoir en profondeur le barème de sanctions à l’égard de ceux qui emploient en toute connaissance de cause des clandestins.

Pourtant, des textes existent en France puisqu’en 2005 la Chancellerie rappelait la lourdeur des peines encourues pour « l’emploi d’un étranger sans titre de travail » : cinq ans d’emprisonnement, 15 000 euros d’amende et jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende quand l’infraction est commise en bande organisée.

Cela ne semble pas vraiment être dissuasif.

En Afrique du Nord en Afrique Noire, en Chine et aux Philippines c’est très souvent parce qu’on vous promet un emploi sur place que l’on décide de partir. Si la majorité de ces gens ne verront jamais s’appliquer à eux la législation des pays où ils arrivent, il seront majoritairement exploités comme des esclaves modernes.

Si une des réponses à ce problème proposée par le gouvernement français se nome les GIR il ne faut toutefois pas oublier que la meilleur des réponses s’appelle les services de l’inspection du travail.

Montrée du doigt à maintes occasion par certaines organisations patronales comme des handicaps au bon fonctionnement des entreprises, l’inspection du travail reste (à condition qu’on veuille bien lui donner moyens et hommes) un des maillons les plus solides dans la lutte contre l’emploi de clandestins.

Le MEDEF et la CGPME bien silencieux sur le sujet, sont concernées au premier chef et devraient à mon avis encourager toutes les initiatives qui concourent à éradiquer ce fléau afin de montrer qu’il existe d’un côté des chefs d’entreprises et de l’autre des exploiteurs de détresse humaine.

Sources

Le FIGARO
WIKIPEDIA
Angola Press