19 octobre 2007

Vie politique française

Depuis hier, les français s'interrogent sur le nom de la future première Dame de France. Toujours à la pointe de l'investigation, Slovar a enquêté auprès des possibles prétendantes. L'une des plus célèbres nous a contacté et demandé de plubier sa photo.

Elle nous a également déclarée "Etre prête à s'occuper des opérations pièces jaunes et billets bleus"

Au fait, il paraît qu'il y avait une grève massive des transports et des manifestations hier ?

Ah si, je me rapelle qu'hier soir on en a parlé aux infos ... mais vite


Décidemment, tout est possible

18 octobre 2007

Sarkozy veut réduire la pauvreté d'un tiers en cinq ans

Nicolas Sarkozy a affirmé, mercredi 17 octobre, sa volonté de "réduire d'au moins un tiers en cinq ans la pauvreté", dans un discours devant le Conseil économique et social, à l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère. Il demande au Haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, d'être le "gardien" de cet objectif.

"J'ai voulu que cet enjeu social, trop longtemps négligé, devienne un enjeu politique. J'ai voulu fixer un objectif, car ce n'est pas parce qu'on fixe un objectif qu'on le tient mais quand on ne fixe pas un objectif, on n'a aucune chance de le tenir", a-t-il expliqué.

Slovar est en mesure de vous montrer ci-dessous les premières réactions des concernés

Etonnant non ?

Crédit et copyright image
GREMI

16 octobre 2007

Le concept de la lutte des classes ?

Depuis un certain temps, les syndicats de salariés planchent avec les organisations d'employeurs sur des adaptations du droit social pour semble t-il mieux s'intégrer dans la mondialisation. Ces rencontres ont pour but de faire aboutir le projet de modernisation du marché du travail proposées par ces organisations d'employeurs.

De semaines en semaines, la presse nous révèle l'évolution des négociations ou du moins, la liste des révendications des organisations et confédérations d'employeurs.

Quelles sont les plus récentes ?

Le Medef a proposé vendredi 12 octobre une refonte complète du système d'assurance chômage. Il demande la création d'un régime de base d'indemnisation du chômage "ouvert à tous les demandeurs d'emploi et financé par la solidarité nationale", donc l'impôt, auquel s'ajouterait un régime d'assurance obligatoire prélevé sur le salaire, comparable aux Assedic.

Le montant de l'allocation complémentaire devrait correspondre, dans la limite d'un plafond, à un pourcentage de l'ancien salaire, indépendant du montant de l'allocation de base. cumulées, les deux allocations constitueraient un revenu de remplacement qui ne devrait pas dépasser un pourcentage à déterminer de l'ancien salaire d'activité. Au chapitre du suivi de la recherche d'emploi, le patronat propose que l'offre valable d'emploi tienne compte de l'ancienneté dans le chômage du demandeur d'emploi, de son expérience, de sa formation et des formations qui lui seraient offertes, de son ancienne rémunération et de son lieu de résidence.

En clair: Transférer sur le budget de la nation (en partie celui des salariés) une partie des cotisations patronnales. On notera également la notion de "plafond" que nous retrouverons plus bas.

Très en verve, les négociateurs on ensuite proposé que :

La période d'essai serait allongée. Elle serait suivie d'une période de validation économique avant l'embauche définitive. Pendant ces deux périodes, l'employeur pourrait se séparer du salarié moyennant des indemnités plafonnées dont le montant progresserait avec la durée. Une fois l'embauche définitive réalisée, il serait possible aux salariés et à l'employeur de se séparer « à l'amiable », moyennant là aussi des indemnités plafonnées. Le salarié licencié aurait ensuite accès à une assurance-chômage réformée et bénéficierait d'un accompagnement renforcé pour retrouver un emploi, notamment grâce à la fusion ANPE-Unedic en cours.

Il est bien entendu que le montant des indemnités des licenciés serait affecté au budget de l'état si l'on suit bien le MEDEF. On noetra aussi que le plafonnement est une constante dans les demandes des organisations d'employeurs. Il faut ajouter que du modèle nordique de "flex sécurité", les français risquent de ne conanître que l'aspect "flex" compte tenu de l'état actuel des finances de la France . En tout cas, "la patate chaude" est repassée à l'état.

Mais qu'est ce c'est que ce patronnat qui prend ses salariés pour des bêtes à cornes ?

L'entreprise est-elle redevenue un lieu de lutte des classes ? Il est incroyable, alors que la très grande majorité des salariés du privé se battent quotidiennement aux côtés des employeurs pour faire fonctionner les entreprises de constater que les seules contre parties qui leur soient offertes ne reposent que sur des économies ou des mesures de précarité.

Plusieurs chefs d'entreprises qui sont de grands amateurs (et financiers) de sport au point de confier leurs stages de motivations à des coachs de sports collectifs ou des navigateurs solitaires feraient bien de se demander à quoi ressemblerait une équipe à laquelle on appliquerait cette technique du toujours moins.

Motivation, c'est le maitre mot qui n'apparaît jamais dans les négociations, déclarations ou communiqués récents. Si l'on prend au pied de la lettre les deux propositions citées plus haut, on pourrait imaginer que seules des mesures de précarisation et d'économies sur les idemnités dues en cas de rupture de contrat de travail sont élevées au rang de motivants !!!

Les ouvriers, employés ou cadres qui font vivre au quotidien les entreprises méritent mieux que ce langage de déclassement. En utilisant à loisir cette technique d' "à minima" les organisations d'employeurs ne cherchent-elles pas à faire comprendre que l'entreprise n'est plus une composante de la communauté nationale mais une sorte de machine de guerre qui exige de s'en exonérer ?

Cherche t-on à créer des générations de salariés "jemenfoutistes" ? On se demande bien pourquoi des salariés promis à l'éternelle précarité trouveraient la moindre motivation ? Ne sacrifie t-on pas l'esprit d'entreprise sur l'autel idéologique ?

Pourquoi avoir fait l'impasse sur l'extension de l'épargne salariale à l'ensemble des salariés sans obligation de seuil proposée il y a peu par Jean Louis BORLOO et Gérard LARCHER alors en charge du travail et de l'emploi ?

Pourquoi ne pas envisager de mettre en place de véritables dialogues d'entreprises dans lesquels les salariés volontaires (et appointés comme des actionnaires) pourraient par leurs idées ou réflexions valoriser certaines tâches et améliorer la productivité ? Alors que l'on parle de plus en plus plus de la responsabilité des entreprises dans le cadre du développement durable et que cette notion donne lieu à des dialogues avec des parties prenantes comme les ONG, les collectivités locales et les salariés, le dialogue dans la majorité des entreprises française n'a jamais été aussi insignifiant.

Pourquoi ne parler que des salariés avides de privilèges et capables des pires faignantises (cf. les contre visites médicales privées)

Pourquoi fustiger la durée du travail alors que la très grande majorité des entreprises sont en panne de carnet de commande ?

Pourquoi demander à prolonger la durée de cotisation alors que le taux d'emploi des plus de 50 ans est le plus faible d'Europe ?

Pourquoi faire croire que la disparition des procédures de licenciement ferait reculer le chômage alors qu'aujourd'hui (à condition d'indemniser le salarié) licencier n'est pas un problème ?

En fin de compte, l'analyse est simple : Les salariés et leurs "sur protections" seraient responsables de tous les problèmes économiques de la France.

Ce n'est pourtant pas l'avis de Liêm Hoang-Ngoc économiste et maître de conférences à Paris I-Panthéon Sorbonne

"Le taux d’épargne français est l’un des plus important du monde occidental « grâce » aux politiques ayant organisé la redistribution des revenus en faveurs des ménages à hauts revenus et donc à forte propension à épargner. Les entreprises du CAC 40 disposent de fonds propres pour s’endetter et investir. Elles bénéficient de marges d’autofinancement importantes, compte tenu de l’importance des profits qu’elles réalisent (100 milliards d’euros en 2006). Elles en consacrent malheureusement une part substantielle au versement de dividendes aux nouveaux rentiers. Une autre part est destinée aux achats et rachats d’actions qui alimentent la bulle spéculative ... / ... La pression de la rentabilité conduit ces entreprises à se restructurer, à comprimer l’emploi et les salaires, à réduire leurs commandes en directions des PME sous-traitantes qu’elles mettent en concurrence avec celles des pays à bas coûts. Pour survivre, les PME sont sommées par leurs donneuses d’ordre de baisser leurs prix et donc de comprimer leurs coûts pour préserver leurs marges. La déflation salariale généralisée accentue la perte de pouvoir d’achat des salariés ... / ..."
Et ça, beaucoup de salariés le savent. Alors, pourquoi ne pas mettre fin à ce monologue idéologique qui, loin de faire avancer les choses, contribue à dégrader l'esprit d'entreprise chez les salariés ?

La compétition mondiale ?

Un texte de l'institut de l'histoire sociale positionne bien le débat de l'implication des salariés

Extrait

"Le débat n’est pas celui de savoir s’il faut ou non « moderniser », mais de préciser, de débattre et d’agir sur la finalité de cette modernisation, stratégies de profit soumises de plus en plus aux critères de rentabilité ou recherche d’une efficacité économique et sociale fondée sur les besoins sociaux ? ... / ...

La situation appelle des propositions hardies, novatrices, alternatives, résultant d’un débat et de concertation avec les intéressés et donc en premier lieu, les salariés ... / ...

Ainsi, entre lutte pour les revendications sociales immédiates, primauté à la résistance d’une part, bataille idéologique d’autre part, il n’y aurait que fort peu de place pour l’action sur le terrain économique renvoyée au lendemain de « la rupture ». On vérifiait à cette occasion deux tendances, issue d’origines et de motivations différentes, mais convergentes : celle des dirigeants d’entreprises qui s’efforcent d’empêcher toute intrusion des salariés dans la chasse gardée de la gestion et celle de syndicalistes chez qui dominait le règne du « Vade retro Satanas » face à la gestion. Ainsi, un tabou, celui de la gestion, paradoxalement, et pour des raisons différentes, se cultive alors sur les deux rives : coté patronal et coté syndical ... / ..." Source Institut de l'histoire sociale

Car, enfin, si compétition il y a, c'est avec tout le monde qu'on doit la gagner. En tous cas, il existe une certitude : Une troupe mal nourrie et mal considérée n'a jamais gagné une bataille, à fortiori ... une guerre économique.


Sources crédits et copyright
Coulisses de Bruxelles
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/
Le Monde
Le Figaro
Wikipedia

15 octobre 2007

Oui aux réformes ... mais pour les autres !!!

« Quand même, on est une profession libérale ! » C’est l’une des petites phrases mises en valeur par « Libération » et prononcée par un des 10 000 internes qui manifestaient le 11 octobre dans les rues de Paris et d’autres villes françaises.

Pourquoi ces manifestations ?

En cause, les mesures de règlementation de l’installation des praticiens. Le différend porte sur l'article 32 du PLFSS, qui prévoit un conventionnement sélectif suivant les zones d'installation. Les internes craignent qu'à terme, les médecins choisissant de s'installer dans des zones considérées comme surmédicalisées ne seront plus conventionnés, et leurs patients non remboursés.

Mais, quid du remboursement des honoraires médicaux et du conventionnement ?

Chacun des actes médicaux et paramédicaux remboursable, fait l'objet d'une codification. Elle se matérialise par l'intermédiaire de lettres clés qui caractérisent la spécialité du professionnel de santé compétent pour pratiquer l'acte.

Les rapports entre les professionnels de santé et la Sécurité sociale sont définis par des conventions qui fixent les obligations de chacun, dont les montants des honoraires. Les praticiens ne sont pas obligés d'adhérer à ces conventions mais lorsqu'ils ont choisi d'être conventionnés, ils doivent respecter les tarifs fixés. Les remboursements de la Sécurité sociale se font sur la base de ces tarifs. Lorsque les professionnels de la santé pratiquent des dépassements d'honoraires (non remboursés par la Sécurité sociale) cela peut être pris en charge par la mutuelle.

Il existe trois catégories de médecins. La position du médecin figure sur la feuille de soins dans la partie "identification du médecin".

Il s'agit :

- Soit d'un médecin "conventionné", tenu d'appliquer les tarifs conventionnels,
- Soit d'un médecin "conventionné honoraires libres ou conventionné DP": ces deux catégories de médecins peuvent pratiquer des dépassements d'honoraires. Dans ce cas, le montant du ticket modérateur et le dépassement d'honoraire restent la charge de l'assuré;
- Soit d'un médecin "non conventionné", dégagé de la convention passée entre la Sécurité sociale et sa profession. Source le Particulier

Ce conflit laisse à penser, alors que chacun de nous va devoir se serrer la « ceinture médicale » que le corps médical nous affiche un remarquable réflexe corporatiste.

La France a fait le choix d’une médecine libérale qui par le jeu du conventionnement dispose d’un revenu « garanti » puisque chaque citoyen affilié à la sécurité sociale peut se rendre en consultation. Si l’on évoque souvent les services publics en montrant du doigt les fonctionnaires, la médecine de ville est un service public confié … au privé.

Le président de la république et les ministres l’ont clamé, la mobilité dans les services publics doit être une règle. Doit-elle seulement s’appliquer à des salariés.

La manifestation a amenée la ministre de la santé à faire plusieurs déclarations : Extraits

«Roselyne Bachelot, a réaffirmé vendredi 12 octobre que la liberté d'installation des médecins ne serait pas remise en cause. Elle a cependant rappelé que, si "nous ne manquons pas de médecins", "ils ne sont pas forcément là où nous avons le plus besoin d'eux" et que leur répartition sur le territoire national "est loin d'être optimale »

Pour aujourd'hui annoncer qu'elle ne reviendrait pas sur cet article.

De nombreux aspirants généralistes insistent d’ailleurs sur le fait que leur combat n’a pour but que d’assurer une médecine de qualité à la population.

Dans le même temps, depuis le 27 septembre, les internes mènent une grève des gardes et des astreintes fortement suivie, tandis qu'une partie d'entre eux sont également engagés depuis le 1er octobre dans une grève "totale", incluant également les activités de jour, mouvement qui pourrait se durcir à compter de lundi 15 octobre.

De leur côté, les syndicats de médecins CSMF et MG France (syndicat de généralistes), ont apporté, leur soutien au mouvement des jeunes internes pour défendre la liberté d'installation des médecins libéraux.

Bon, mais alors, doit-on pour cela faire l’économie de débats sur des questions précises ?

1 °) La sécurité sociale doit-elle se limiter à un rôle d’organisme payeur ?

2°) L’exercice d’une profession libérale de service au public exonère t-il de la solidarité nécessaire à la survie de l’assurance maladie ?

3°) Les professionnels de santé sont-ils conscients que si l’assurance maladie était confiée aux assureurs, ils ne seraient plus que des prestataires de soins agréés … ou non ?

Car enfin, si nos futurs médecins craignent pour leur liberté d’exercice, et la qualité de soins apportée aux français, «Pour un système de soins solidaire, contre une médecine à deux vitesses.» dans le même temps, certains de leurs confrères mieux établis semblent avoir trouvé des pistes pour combattre le déficit de la sécurité sociale : Les contre visites.

Avez-vous entendu parler des services de contre visites médicales privées ?

Une dizaine de sociétés se partagent le marché du contrôle des arrêts de travail.

Comment fonctionnent-elles ?

Tout d’abord, elles constituent un réseau de médecins agréés par la préfecture avec laquelle elle signent une convention transmise au conseil de l’ordre. Cette convention leur permet ensuite de créer des réseaux de médecins contrôleurs. Des entreprises comme Medicat-Partner en comptent 2000 et Medica Europe 4500.

Qui sont les médecins qui effectuent ces contre visites d’arrêts de travail ?

Un médecin généraliste Lillois explique

A son planning habituel de consultation se greffe des missions que lui confie une société privée de contre visites. Depuis 25 ans, il arrondit ses fins de mois avec des contre visites rémunérées 45 € (le double d’une consultation) auxquels s’ajoutent les frais kilométriques : « J’ai commencé à faire de la contre visite au retour de mon service militaire. J’avais besoin de gagner de l’argent pour m’installer en médecine libérale. La contre visite a été un tremplin pour moi » Il avoue toutefois que cette activité représente aujourd’hui 10 % de son chiffre d’affaires. Source Liaison sociale Octobre 2007

Plus sérieusement, les futurs généralistes craignent de se retrouver, à cause de la fermeture des petits hôpitaux ou cliniques de province, le dernier rempart médical. Ces internes évoquent notamment le fait que les actuelles incitations financières actuelles sont insuffisante, que la concertation doit avoir lieu, …

Et que les patients des régions sous-médicalisées devraient peut être venir s’installer dans une grande ville ou l’offre médicale sur abondante leur conviendrait mieux ?

Et pourquoi pas dans les Alpes maritimes (06) où la densité des professionnels de santé est l'une des plus élevées de France.

On dénombre :

3 059 médecins libéraux dont 1 666 spécialistes, soit 13 généralistes et 15 spécialistes pour 10 000 habitants ;
1 140 chirurgiens dentistes ;
3 682 auxiliaires médicaux dont 1 678 infirmiers et 1 343 masseurs-kinésithérapeutes ;
464 pharmacies ;
114 laboratoires privés d'analyses médicales ;
239 maisons de retraite.
22 204 lits ont été recensés dans les 400 établissements sanitaires et médico-sociaux du département. Source Ameli

Mais une visite de la c@rtosanté (cartes interactives pour les professionnels du monde de la santé) de l’URCAM sera à mon avis plus parlante pour étayer le débat.

Crédit image
IRDES
AFP

Pétition contre les tests ADN de Charlie Hebdo et SOS Racisme

Lu sur Ecosociale

"En instaurant des tests ADN pour prouver une filiation dans le cadre d'un regroupement familial, l'amendement Mariani, adopté par l'Assemblée Nationale, fait entrer la génétique dans l'ère d'une utilisation non plus simplement médicale et judiciaire mais dorénavant dévolue au contrôle étatique. Cette nouvelle donne pose trois séries de problèmes fondamentaux.

Tout d'abord, des problèmes d'ordre éthique. En effet, l'utilisation de tests ADN pour savoir si un enfant peut venir ou non rejoindre un parent en France pose d'emblée cette question : depuis quand la génétique va t'elle décider de qui a le droit ou non de s'établir sur un territoire ?

Au-delà, depuis quand une famille devrait-elle se définir en termes génétiques ? Sont pères ou mères les personnes qui apportent amour, soin et éducation à ceux et celles qu'ils reconnaissent comme étant leurs enfants.
Ensuite, cet amendement fait voler en éclats le consensus précieux de la loi bioéthique qui éloignait les utilisations de la génétique contraires à notre idée de la civilisation et de la liberté.

Enfin, cet amendement s'inscrit dans un contexte de suspicion généralisée et récurrente envers les étrangers qui en vient désormais à menacer le vivre ensemble. Car tout le monde s'accorde à dire que la fraude au regroupement familial ne peut être que marginale au regard des chiffres d'enfants annuellement concernés et au regard de l'absence de raison substantielle qu'il y aurait à frauder dans ce domaine. En effet, quelle étrange raison pousserait les immigrés à faire venir massivement dans notre pays des enfants qu'ils sauraient ne pas être les leurs ?

Autrement dit, l'amendement instaurant les tests ADN n'a pas pour fonction de lutter contre une fraude hypothétique mais bien de participer à cette vision des immigrés que nous récusons avec force.
Nous sommes donc face à un amendement qui, sur les plans éthique, scientifique et du vivre ensemble introduit des changements profondément négatifs. C'est pourquoi, nous, signataires de cette pétition, appelons le Président de la République et le Gouvernement à retirer cette disposition, sous peine de contribuer, en introduisant l'idée que l'on pourrait apporter une réponse biologique à une question politique, à briser durablement les conditions d'un débat démocratique, serein et constructif sur les questions liées à l'immigration"

L'équipe de Slovar (signataire) soutient bien entendu cet appel

Le site touche pas à mon ADN et la pétition

Propositions pour une presse libre

"La mission d'information est aujourd’hui menacée dans son existence même Elle l’est dès lors que, par le jeu des rachats-fusions, les entreprises de presse passent sous le contrôle d’actionnaires, de groupes industriels ou financiers, qui vivent des marchés publics ou dont les intérêts économiques et politiques peuvent entrer en contradiction avec le souci d’informer librement et honnêtement"

"L’information n’est pas une marchandise, et la mission d’information
est une mission essentielle du point de vue du débat démocratique.

La démocratie est menacée de disparition partout où il n’y a plus de liberté de la presse.
En effet, une presse indépendante est l’affaire de tous les citoyens : lecteurs, auditeurs,
téléspectateurs, internautes.

De ce point de vue, la mission d’information doit donc être considérée comme étant d’intérêt général"

Ce sont des extraits de la pétition de l'intersyndicale des journalistes pour pour la liberté de la presse et le droit des citoyens à une information honnête, indépendante et plurielle.

"Aujourd’hui, les syndicats de journalistes se sont réunis et lancent une bataille pour que la liberté de la presse et le droit des citoyens à une information honnête, indépendante et plurielle redeviennent ce qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être. Mais ils ne gagneront pas seuls ce difficile combat. C’est pourquoi ils appellent l’ensemble de la profession et tous les citoyens à les rejoindre pour participer à la bataille pour l’indépendance de la presse"

Slovar les Nouvelles est solidaire de cette pétition et vous invite à la signer

Le blog de l'intersyndicale
Le site de l'intersyndicale
La pétition